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Résumé VIII

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Résumé DVD



VIII. La pièce de drap neuf et le vieil habit

29. La valeur de l'être humain

Si la perspective essénienne, reprise par Jean-Baptiste et par Jésus qui lui succéda, détonne à ce point avec la perspective juive traditionnelle, c'est de toute évidence en raison de l'attribution par la première d'une valeur toute nouvelle à l'homme. L'individu y est déclaré à la fois sel de la terre et, pour autant qu'il se soit réalisé comme tel, lumière du Monde, de l'ensemble des hommes encore tributaires de l'Ego aveuglant. Il lui faut pour cela retrouver et développer sa faculté première de se laisser enseigner par les faits, de recueillir le langage non verbal de l'Univers. Mais il éclaire les Aveugles qu'il rencontre moins en leur communiquant ses vérités, qu'en leur faisant assister à la Vie, aux activités particulières qui l'animent, qu'en le plaçant devant le phénomène vivant à son degré supérieur: devant le vie dite qualitativement éternelle parce qu'elle transforme les yeux de l'homme en leur substituant les oreilles de l'esprit-Fils de l'homme.

30. Un amour nouveau visant à promouvoir la Vie

S'il est vrai que les potentialités appelant l'homme à la fonction de sel de la terre se développent sous le rayonnement exclusif de la vérité, de la Lumière représentée par les informations non verbales en provenance de l'Univers, il est vrai également que celui-ci fait preuve d'égards envers l'homme, "l'aime" en quelque sorte. Amour conditionnel donc, faut-il préciser, qui ne se manifeste et ne se déploie qu'à l'intention de ceux qui, ayant développé leurs potentialités à cet égard, s'avèrent "dignes" d'entrer en relation avec l'Univers expressif, avec l'autorité suprême, avec le Dieu ainsi représenté. Amour dont Jésus parle toujours au futur quand il s'agit de ses interlocuteurs: "Celui qui garde ma parole sera aimé de mon Père", et qui est sans le moindre rapport avec la conception de Paul et des chrétiens, avec leur "Dieu est amour" notamment. Envisagé dans son objet comme en ses modalités, cet amour-lumière de Dieu pour l'homme et de l'homme pour Dieu servira de référence et de critère à la relation-lumière tout aussi nouvelle appelée à s'instaurer dans ce même sens, pour promouvoir la Vie, entre les hommes.

31. Le drap neuf cousu sur le vieil habit

Etant donné d'une part la réalité de la Lumière ainsi définie, d'autre part sa qualité inégalable: le caractère nécessairement évident des vérités "parlées" par les faits en général et l'Univers en particulier, il n'est plus question de croyances ni de foi dans cette perspective. Il y est question seulement, mais impérativement, de disponibilité, de réceptivité, d'ouverture à l'égard de l'idée qui se fait jour et se précise en nous, à l'égard de la vérité qui se forme et se présente à nous. Ouverture à l'idée qui est bien davantage: ouverture à l'esprit-plus-ample-informateur dénommé Christ et qui cherche à s'exprimer en nous, "fiance" à son égard, -- et à son seul égard. Or c'est tout le contraire qui s'est produit, comme l'attestent les divers dogmes examinés au cours de cet exposé. Cousue sur le vieil habit, en l'espèce sur la tradition juive dont Paul ne sut pas se dégager, la pièce de drap neuf (qui faisait par exemple état de Morts psychiques, incapables de recueillir la lumière-langage des faits) engendra sous l'appellation de christianisme une déchirure pire que la précédente (Morts présentés comme "sentant déjà" et comme ressuscitant physiquement).

32. A nouvelle Alliance-noces, nouvel habit
Face à la pièce de drap neuf et aux noces annoncées, il fallait "ôter et piétiner" le vieux vêtement et s'en confectionner un nouveau de circonstance: l'habit de noces (et non pas "se repentir" ainsi que le christianisme l'a prétendu). Le propre de ce nouvel habit est de donner à l'homme accès au festin psychique sans précédent résultant des épousailles de son psychisme (ou Conscient) avec l'esprit qui parle en sa personne (ou Inconscient). Le phénomène est représenté de manière très objective, bien que codée, dans l'église valaisanne de Reckingen. Symboliquement, on passe ainsi de la figure d'un triangle à celle de deux triangles insérés l'un dans l'autre et se dédoublant pour donner naissance à l'étoile à cinq branches qui illustre la transformation du psychisme en un corps Céleste et par là même éternel. Le festin royal en cause apparaît dès lors comme un échange de substance vive (Chair et Sang) par osmose entre la partie émettrice (Inconscient illuminateur) et la partie réceptrice du psychisme.

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